De la nécessité des mythes et des images pour dire le mystère divin

Comme nous l’avons déjà vu à plusieurs reprises, une des originalités de St François réside dans une utilisation savante et maîtrisée des images et des références mythologiques. Toute son intelligence littéraire est engagée pour que ces images et ces histoires nous fassent goûter le mystère de Dieu et du Christ. Chrétien croyant dans la véracité de la parole biblique et humaniste reconnaissant la sagesse païenne, il ne se pose pas la question du fondement et de la légitimité de son langage.

Or, nous vivons dans un siècle où l’homme croit qu’il a dépassé les mythes, qu’il n’en a plus besoin. Dieu est devenu grâce à la science une hypothèse dont nous avons plus besoin. Pour accepter de lire St François, il ne faut pas avoir peur d’interroger le statut de la Parole de Dieu et des mythes tant bibliques que païens. Que nous disent les mythes, ce langage est-il définitivement dévalué et décrédibilisé?

A travers trois post, nous nous interrogerons sur ce problème difficile à partir de l’oeuvre majeure de Rudolf Bultmann, le père de la démythologisation. Nous nous éloignerons donc un temps de St François pour mieux comprendre la profondeur du langage biblique et de la nécessité absolue du mythe.

Première partie : Le problème herméneutique (cliquer pour ouvrir la page)

Deuxième Partie : La méthode de Rudolf Bultmann (cliquer pour ouvrir la page)

Troisième Partie : Le mythe comme limite du langage humain? (cliquer pour ouvrir la page)

 

Rudolf_Bultmann_Portrait

Rudolf Bultmann (1884-1976)

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